
Si tu crois en ton destin…

Les forces armées françaises représentent un effectif d´environ 210000 militaires d´active, répartis entre l’Armée de Terre, la Marine Nationale, l’Armée de l´air et de l’Espace et la Gendarmerie Nationale.
Toutes ces femmes et ces hommes sont soumis à un devoir de réserve, qui ne leur permet pas de s’exprimer sur de nombreux sujet, notamment ceux ayant trait à la politique, et il est normal que cela soit respecté, même si beaucoup auraient des avis à émettre.
Il est par contre une masse très importante, plusieurs millions sans doute, d’anciens membres de nos Armées qui n’ont plus à se plier à ce mutisme, mais certains continuent à préférer de ne pas trop s’impliquer au niveau de la politique, formation initiale oblige.
Cependant, l’actualité de ces dernières semaines nous montre, à l’instigation de quelques officiers généraux en retraite, que le pouvoir à peur de cette énorme masse d’anciens, qui ont été formés pour la guerre et la sauvegarde de la France.
Pourquoi ? Parce que nous avons vraiment été à l’école de la vie, et pas forcément de la façon la plus agréable !
Nous avons souvent quitté la maison en tant qu’adolescents pour une aventure inconnue pour la plupart d’entre nous.
Nous avons dit au revoir à nos amis et à la famille et à pratiquement tout ce que nous avions.
Nous avons rampé, marché, couru, nagé, grimpé des cordes, dévoré d’innombrables parcours du combattant ou pistes de risque, pompé et sauté… et j’en passe, pour comprendre que le physique est la première chose que nous devions acquérir.

Le moral, sans doute le plus important au combat, nous l’avons acquis en grelotant de froid pendant une garde, en suant à grosses gouttes enfermés dans nos engins, en creusant des feuillets, en subissant sans rechigner les ordres et remontrance de nos instructeurs, en acceptant les corvées et les punitions, en préparant de multiples prises d’armes et défilés, en comprenant que seul l’esprit d´équipe compte et que la discipline est primordiale…
La technique, ce sont les incalculables journées passées à être formés, à nous entrainer à manipuler les moyens matériels dont nous avions la charge, de la gamme qui commence par nos rangers en passant par l’armement de petit calibre pour finir au porte aéronef.
Le combat, c´est l’évolution logique des trois éléments précédents qui nous y a préparés, avec en plus de nouveaux des journées d´entrainements et d’évaluations permanentes, pour être certains de nos capacités opérationnelles concernant le tir, le renseignement, les transmissions, la protection contre les risque NBC, la survie, l’hygiène et le secourisme, la lutte contre l’incendie, la topographie, les explosifs etc…

Il nous a souvent été difficile d’avoir une vie de famille équilibrée, nous avons tellement raté de fêtes ou d’événements familiaux.
Nous avons été confrontés à la peur, à la mort et au sang, et avons tous perdu des camarades, à l’entrainement, au feu, mais aussi par accident, maladie ou suicide.
Nous ne savions pas ce qu’était le racisme entre nous.
Nous avons travaillé sans jamais compter les heures pour des soldes souvent dérisoires.
Nous avons subi une usure prématurée de nos organismes, suite aux efforts physiques, aux privations ou à l’exposition à des matières nocives.
Nous avons souvent trop fumé et trop bu, et pas assez dormi.
Certains ont combattu, d´autres pas, mais tous étaient prêts.
Nous avons découvert le monde, souvent où il n’était pas le plus beau à voir.
Nous avons honorés nos anciens.
Nous avons consenti à tellement de sacrifices, mais nous avons vécu de merveilleux et inoubliables moments.
Nous étions tous unis et solidaires.
Nous avons appris à tuer.
Nous étions des soldats.
Mais un jour l’aventure a pris fin.
Une retraite bien méritée, une fin de contrat, une démission ou une sanction, nous avons quitté l’institution pour diverses raisons.
La vie nous a séparés, beaucoup ont réussi, d’autres ont eu plus de mal, quelques-uns ont mal fini.
Mais nous avons pratiquement tous suivi la même formation initiale, et nous conservons au fond de nous l’amour pour notre pays et le besoin de le défendre.
Alors mesdames et messieurs qui gouvernez cette nation, je pense qu’il serait souhaitable de remettre rapidement de l’ordre dans la chienlit que vous avez créé et laissée se développer.
Je vous conseillerais également d’éviter de nous manquer de respect, à nous et à la Patrie, comme vous le faites actuellement, car nous sommes là , nombreux et vigilants, formés et déterminés, et il ne suffirait que du signal d’un Chef lucide et courageux pour que nous nous mobilisions pour sauver notre France.

Si tu crois aux lendemains,
L´Ami faut pas hésiter…
JMD
2 réponses
Macron chefs des armées pfffffff. Ce qui est inquiétant aussi c’est le nombre de bi-nationaux dans l’armée française et le nombre de musulmans qui la composent. Personnellement je suis pas sur que si l’armée devaient intervenir en France pour juguler une guerre civile ses soldats musulmans tirent sur leurs congénères. Peut-être que je me trompe. Bien entendu j’espère qu’on en arrivera pas à cette extrémité.
Merci pour l’article JMD